Cascais, c’est notre échappée marine préférée depuis Lisbonne, une Riviera à taille humaine où l’élégance rencontre l’Atlantique, les pieds dans le sable et l’esprit à la brise, idéale pour un aller-retour en une journée ou un long week-end balnéaire en 2025. À 33–40 minutes de train de Cais do Sodré, on y débarque comme sur un ponton de lumière, prêts à alterner ruelles chics, musées, plages et falaises battues par l’océan, sans prise de tête côté logistique ni budget transport.
Pourquoi choisir Cascais en 2025
- Ambiance Riviera, villagesque et glamour, avec un centre historique piéton, des azulejos qui claquent au soleil, et une marina lovée sous une citadelle du XVIe siècle transformée en écrin culturel, parfait pour flâner sans courir.
- Un duo gagnant plages + nature, de la carte postale urbaine de Praia da Rainha au souffle sauvage de Guincho dans le parc naturel de Sintra-Cascais, spot culte des riders et des contemplatifs, selon l’humeur du vent.
- Accès facile, trains fréquents, billet simple à prix mini, et même gratuité possible avec la Lisboa Card, ce qui allège les dépenses et fluidifie l’organisation sur un séjour lisboète.
Nous pensons que Cascais coche toutes les cases d’une parenthèse iodée depuis Lisbonne, surtout si l’on aime varier musée, balade côtière et baignade, sans voiture et sans contraintes.
Y aller depuis Lisbonne
Le plus simple, c’est le train urbain depuis Cais do Sodré, ligne littorale panoramique, où l’on guette la mer côté gauche à l’aller, côté droit au retour, pour un trajet de 33 à 40 minutes selon les arrêts. Le billet simple s’achète et se charge sur la carte Navegante (réutilisable), la fréquence atteint 12–20 minutes selon la tranche horaire, avec un dernier départ vers 1h30, pratique pour rentrer après un dîner tardif. Petit conseil d’initiés, on évite les heures de pointe et on garde un œil à ses effets, comme sur toute ligne touristique prisée, pour voyager l’esprit léger.
À voir absolument
- Boca do Inferno, arche effondrée où l’Atlantique rugit dans la roche, un théâtre naturel saisissant par mer formée, à photographier au couchant quand l’écume devient or, c’est la « Bouche de l’Enfer » qui fait frissonner, sans filtre.
- Musée des Condes de Castro Guimarães, villa néo-gothique jaune canari au bord de l’eau, collection éclectique et manuscrits rares, un saut dans la villégiature belle époque de Cascais, élégant et intime.
- Citadelle Nossa Senhora da Luz, forteresse du XVIe siècle sentinelle de la côte, panorama sur la marina et belles perspectives architecturales, l’histoire maritime s’y lit comme sur une carte, à ciel ouvert.
- Phare de Santa Marta, rayures bleu et blanc, petit musée des phares et passerelle pittoresque, un stop photo irrésistible entre deux plages et un café vista mar.
La magie de Cascais, c’est cet enchaînement doux, du patrimoine à la promenade littorale, comme une respiration rythmée par le ressac, qui nous fait ralentir, naturellement.
Les plus belles plages
- Praia da Rainha, la reine de poche, encastrée au centre, idéale pour un bain-éclair et des vues dignes d’une carte postale, à deux pas des glaces et des terrasses.
- Praia da Conceição et Praia da Duquesa, ruban urbain facile, loueurs de transats, eau calme les jours sereins, parfait en famille, quand on veut poser la serviette sans logistique.
- Carcavelos, entre Lisbonne et Cascais, plage sportive et surfable pour niveaux variés, alternative plus clémente quand Guincho souffle en rafales.
- Guincho, l’icône sauvage entourée de dunes, 1 km de sable dans le parc naturel, vent et houle puissants, paradis des surfeurs, kite et wind, décor de cinéma immortalisé par James Bond, rien que ça.
Notre avis, si l’on cherche la beauté brute et le grand large, on file à Guincho tôt le matin ou en fin de journée, sinon, pour la baignade tranquille et la logistique cool, Rainha et Duquesa font merveille, surtout avec des enfants.
Balades et points de vue
Partons sur la promenade côtière de Cascais à Estoril, une ligne d’horizon à hauteur de vagues, parfaite pour courir, pédaler, ou juste « marcher-sentir-regarder », ces trois temps qui réinitialisent le cerveau. Vers l’ouest, la route panoramique vers la Boca do Inferno et au-delà déroule ses corniches, et, si l’on pousse jusqu’au parc de Sintra-Cascais, on bascule dans une lande atlantique faite pour contempler le vent, presque nordique par instants.
Itinéraire idéal en 1 jour
- Matin, train tôt et café en centre historique, puis Musée des Condes de Castro, histoire et style pour ouvrir l’appétit culturel.
- Fin de matinée, marche vers Boca do Inferno, photos et embruns, se laisser happer par la respiration de la falaise, comme devant un orgue marin.
- Déjeuner au port ou près de la marina, cuisine simple et poisson du jour, avec vue si possible, parce qu’à Cascais on mange face à l’eau dès que l’occasion se présente.
- Après-midi, plage selon météo, Rainha si on reste en ville, Guincho si on veut l’ivresse du large, transats et baignade ou session surf selon l’humeur.
- Fin de journée, coucher de soleil sur la côte, puis train retour, assis côté mer, pour prolonger la carte postale jusqu’à Lisbonne.
Cette trame mêle patrimoine, nature et détente, sans courir, et laisse la porte ouverte à un dîner spontané si on se sent bien, ce qui arrive souvent, ici.
Budget et logistique
- Train, billet simple autour de quelques euros, fourchette 2,30–2,45 € selon source/année, gratuit possible avec Lisboa Card, fréquence élevée toute la journée.
- Équipement plage, parasols et transats en saison sur plusieurs plages, prudence sur les courants à Guincho, privilégier les zones surveillées et vérifier le vent, toujours.
- Sécurité, destination globalement sûre, mais gare aux pickpockets sur la ligne très fréquentée, surtout le week‑end et en soirée, on garde les essentiels près du corps.
Côté rapport qualité‑prix, Cascais reste une belle affaire si l’on vient à la journée, l’essentiel des plaisirs est gratuit, la mer, les promenades, les couchers de soleil, on paye surtout l’assiette et le transat si on le souhaite.
Culture et petites histoires
Cascais a attiré têtes couronnées et stars bien avant Instagram, un refuge chic où l’on venait respirer l’Atlantique loin des foules, et cette élégance demeure, diffuse, dans l’architecture et les jardins. Guincho, jadis jugée « sans avenir » par Time en 1940, a fini décor de 007 et terrain de jeu des champions du vent, preuve que les rivages battus deviennent, parfois, les sanctuaires du beau et de l’audace.
Cascais vs autres escapades
- Sintra, romantisme et palais dans la brume, parfaite si l’on veut des sommets et des azulejos féeriques, mais plus dense et plus escarpée, à garder pour un autre jour ou en combo si l’énergie suit.
- Costa de Caparica, plus longue, plus brute côté plages au sud du Tage, mais accès moins direct sans voiture, Cascais gagne sur la simplicité quand on part pour quelques heures.
Nous privilégions Cascais quand la mer nous appelle sans organisation lourde, avec l’assurance d’une belle journée « plug‑and‑play » depuis Lisbonne, quelle que soit la saison.
Conseils pratiques 2025
- Arriver tôt l’été, repartir après le coucher du soleil, on évite les foules et on maximise la lumière dorée, le combo gagnant pour les photos et le calme.
- Vérifier le vent si Guincho est au programme, choisir Carcavelos ou les plages urbaines les jours trop musclés, on y gagne en confort de baignade.
- S’asseoir côté mer dans le train, carte postale garantie, petit luxe gratuit qui change l’humeur du trajet, sans effort.
En 2025, Cascais reste cette parenthèse chic, simple et sensorielle à deux doigts de Lisbonne, un lieu où l’on respire large, où l’on marche au rythme des vagues, et où chaque virage de la promenade nous rappelle, doucement, pourquoi on aime tant vivre près de l’océan.
